Les enfants, en raison de leur bas/jeune âge, sont fragiles et vulnérables. Ils ne disposent ni des moyens nécessaires ni des capacités requises pour se protéger et survivre par eux-mêmes.

Faisant partie de la branche des droits de l’Homme, les Droits de l’enfant ont leurs valeurs.

Il a été stipulé que les droits de l’enfant sont des droits humains, des droits civils, des droits économiques, sociaux, culturels, politiques…

La Convention Internationale des Droits de l’Enfant

La Convention Internationale des Droits de l’Enfant a reconnu l’intérêt de l’enfant et de ses droits le 20 novembre 1989, lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

La convention a été signée par une soixantaine d’États le 1er jour. Chaque État est tenu d’envoyer un rapport relatif à la mise en œuvre des droits, deux ans après la ratification de la CIDE ; et tous les cinq ans auprès du Comité des droits de l’enfant.

À noter que la CIDE définit l’enfant comme « […] tout être humaine âgé de moins de dix-huit ans […] ».

Les Droits fondamentaux de l’enfant

– Droit à l’identité

À la naissance, l’enfant a le droit d’avoir un nom et une nationalité, d’être reconnu en tant qu’individu, d’être enregistré dans le registre de l’État Civil, de disposer d’un acte de naissance,

– Droit à la santé

Chaque enfant a besoin d’être protégé contre les maladies, d’être vacciné, soigné et pris en charge en cas de problèmes de santé.

Cela signifie, également, que l’enfant a le droit de vivre dans un milieu sain, d’être nourri convenablement…

Les actions sont assurées par les parents, les professionnels de la santé de l’enfant, etc.

– Droit à l’éducation

Aller à l’école, c’est le droit l’enfant. Il doit apprendre à lire, à écrire.

Il lui faut une éducation à la fois qualitative et inclusive, un bon encadrement !

Une fois scolarisé, bien éduqué et diplômé, il aura un meilleur avenir.

– Droit à la protection

Le droit à la protection de l’enfance agit aussi bien sur le plan physique, intellectuel, affectif que social. L’enfant a besoin d’être protégé contre les mauvais traitements, les insultes, la discrimination, la violence, la négligence, l’esclavage, l’exploitation (le travail des enfants), le mariage forcé, etc.

– Droit à la participation

Il s’agit de la liberté d’expression. Puisque l’enfant est l’adulte de demain, il faut l’inciter à s’exprimer, à faire part de ses besoins aussi bien à la maison, à l’école qu’au sein de la société dans laquelle il se trouve. Il doit apprendre à présenter, à argumenter et à défendre son propre point de vue.

Les enfants ont, également, le droit à la vie, à la survie, d’être aimé, de jouer, d’avoir une famille, etc. Tout naturellement, ils méritent ce qui est meilleur.

Leur application est effective. Malheureusement, passer de la théorie à la pratique est une autre chose. La situation économique, les contextes et les différentes contraintes rencontrées dans un pays peuvent tout compromettre.

Le non-respect de ces Droits, que ce soit par les parents, la famille ou d’une tierce personne, est susceptible de sanctions, d’emprisonnement.

Partout dans le monde, plusieurs institutions et collectivités s’alarment à ce sujet et proposent des services d’aide et de soutien. Au fil des années, des mesures ont été entreprises. Divers programmes (nationaux, internationaux) ont été élaborés en faveur des enfants.

L’Unicef est chargée de veiller à l’application et au respect de la CIDE. Pour plus d’efficacité, l’organisation coopère avec de nombreux organismes. Elle met en place les actions appropriées. À savoir : la construction d’établissements sanitaires et d’écoles, la distribution de matériel scolaire, la mise en place de programmes participatifs, l’élaboration de normes éducatives, les mobilisations communautaires, les sensibilisations diverses, etc.

Certes, des progrès sont constatés. Toutefois, un long chemin reste encore à parcourir. Tout le monde en est responsable.

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