Des personnes victimes d’agression sexuelle, il y a en tous les jours. Ce n’est pas un fait nouveau. Seulement, les victimes n’osent pas en parler. Elles ont peur d’être montrées du doigt ou d’être jugées à tort. Si elles ont le courage de se manifester actuellement, c’est grâce aux mouvements féministes et leurs sensibilisations. Les agressions sexuelles peuvent laissent des séquelles importantes chez les victimes. C’est pourquoi, qu’en tant que membre de la famille, ami-e, vous devez leur venir en aide.
Agression sexuelle et viol sont-ils les mêmes ?
Que ce soit le viol ou l’agression sexuelle, ce sont des délits punis par la loi. Par contre, beaucoup de personnes ne sachent pas faire la différence. D’une manière générale, on parle de viol lorsqu’il y a eu une pénétration sexuelle non-consentie. Cet acte est considéré comme un crime, même dans le cadre d’un mariage. Si un homme force son épouse à avoir une relation sexuelle avec lui sans son consentement, il s’agit d’un viol. Par contre, on parle d’agression sexuelle lorsqu’il y a un acte de nature sexuelle commise par contrainte ou par forcing, mais sans pénétration sexuelle. Par conséquent :
-le harcèlement sexuel ;
-l’exhibitionnisme ;
-les propos obscènes ;
-les baisers et les caresses non-consentis, peuvent être considérés comme une agression sexuelle. Ils sont catégorisés dans le délit pénal et relèvent de la compétence du Tribunal correctionnel. La majorité des personnes victimes d’agression sexuelle sont des femmes (enfants, jeunes, adultes et même les personnes âgées). Cependant, les hommes peuvent aussi être agressés sexuellement par d’autres hommes. Et malheureusement, la plupart des victimes n’osent pas signaler ce délit à la police. Elles préfèrent s’effacer ou seulement en parler à leurs proches. Pourtant, si l’un-e de vos amis-es ou un membre de votre famille est dans cette situation, faites le maximum pour lui venir en aide.
Quelles attitudes adopter face à la victime ?
Certaines victimes d’agressions sexuelles pensent que ce qui leur arrive est leur faute. Elles ont aussi honte d’en parler. Mais parfois, c’est aussi par peur de leurs agresseurs qu’elles préfèrent se taire, c’est notamment le cas si la victime est un enfant. Cette mauvaise expérience peut entraîner des traumatismes sévères chez la victime. C’est déjà une bonne chose qu’elle arrive à se confier à vous. En retour, vous devez lui apporter votre soutien. Si vous ne savez comment vous y prendre, mettez-vous à sa place et réfléchissez à ce que vous voulez entendre. Écoutez-la attentivement et montrez-lui que vous la croyez. C’est très important. Cependant, évitez de la bousculer et laissez-la raconter l’histoire. Une fois qu’elle se sente plus en confiance, essayez de la convaincre de demander de l’aide auprès des services spécialisés ou de la police. Ne croyez pas que ce service est seulement destiné à appréhender les voleurs et les assassins. Les postes de police disposent d’agents formés pour lutter contre ce genre de délits. Toutefois, il vous est possible de contacter directement un Avocat comme MAÎTRE KARINE TILLY, qui est spécialisée en droit à la personne. Rappellons que es agressions sexuelles sont punies par la loi. Elles sont passibles d’emprisonnement et de paiement d’amende selon les circonstances. Dans le cas d’une agression sexuelle, le délai de prescription est de trois ans. Si la personne victime est mineure, la loi lui accorde 10 ans pour se manifester.
Et si la victime est une mineure ?
L’affaire est plus délicate si la victime se trouve être une mineure. De plus, les enfants ont beaucoup plus de mal à s’exprimer par rapport à un adulte. Leur façon de raconter peuvent être assez floue, parfois même incohérente. Pourtant, évitez de lui montrer que vous êtes réticents ou que vous doutez de sa crédibilité. Essayez de gagner sa confiance. Quoi qu’il en soit, il est préférable de vous adresser à des services spécialisés pour enfant, qui sont plus qualifiés pour traiter ce genre d’affaire.