Il existe différents types de permis de séjour et de visas pour travailler en France, chacun ayant ses propres exigences.
Cependant certains documents, exemptent certaines personnes des conditions légales. Notons par exemple le CAI (Contrat d’Accueil et d’Intégration), un contrat obligatoire que les migrants doivent signer afin de faciliter leur intégration dans la société. En le signant, le gouvernement accepte d’offrir une formation et le migrant accepte d’y participer.
Voici certains visas les plus courants dans le domaine du travail actuellement :
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Permis pour travailleur temporaire
Il s’agit du permis de travail à terme, qui vous permet de travailler sur le sol français pendant une période n’excédant pas 18 mois.
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Carte bleue européenne
Il s’agit d’un permis de travail/séjour d’un à trois ans pour les travailleurs hautement qualifiés. Pour être éligible, vous devez posséder un diplôme sanctionnant trois années d’études supérieures ou cinq années d’expérience professionnelle dans un domaine spécifique.
Après 18 mois en France, vous pouvez travailler dans d’autres pays de l’UE. Au bout de 5 ans, vous êtes éligible pour la carte de séjour CE, renouvelable de 10 ans.
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Permis pour les employés en mission
Si vous travaillez depuis au moins trois mois dans une entreprise hors de France et que vous êtes dépêché chez l’une des entreprises de votre employeur, située en France, ou dans une autre entreprise du même groupe, vous pouvez alors demander ce permis, valable trois ans puis renouvelable.
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Permis pour contribution économique exceptionnelle
Les investisseurs étrangers qui apportent des sommes d’argent considérables (au moins 10 millions d’€ d’actifs identifiables ou incorporels), ou envisagent de créer plus de 50 emplois, sont éligibles pour un permis de séjour de 10 ans.
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Permis étudiants et diplômés
Les étudiants peuvent occuper un emploi rémunéré à temps partiel pendant leur cursus (maximum 964 heures par an). Il existe différents types de visas, en fonction du cours que vous allez suivre.
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Permis pour étudiants stagiaires
Vous devez être inscrit en tant qu’étudiant dans une université de votre pays d’origine et le stage doit être lié à vos études. Bien que la plupart des stages ne soient pas rémunérés, vous êtes autorisé à recevoir une petite allocation de l’employeur.
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Permis pour scientifique
Si vous disposez d’un diplôme de maîtrise ou plus, et que vous allez effectuer des recherches ou enseigner au niveau universitaire, vous avez alors droit à une carte de séjour temporaire (mention « spécifique »). Ceci est valable pour un an, mais peut être renouvelé annuellement pour un maximum de quatre ans.
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Permis saisonnier
Si vous avez un contrat saisonnier de plus de trois mois, vous avez droit à un permis de séjour valable trois ans, renouvelable une fois. Il vous permet de travailler en saisonnier pour un maximum de 6 mois sur 12. Et même si vous avez plusieurs contrats successifs, il ne faut pas que ça dépasse six mois sur un an au total.
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Permis au pair
Ce permis est destiné aux personnes ayant entre 17 et 30 ans et qui souhaite travailler comme au pair avec une famille d’accueil française. La famille d’accueil doit conclure un accord de placement et le faire approuver par la DIRECCTE.
Le nouveau permis « Passeport Talent »
En 2016, pour tenter d’attirer plus d’étrangers qualifiés, le gouvernement français a facilité et rationalisé l’obtention de certains permis de travail pour les ressortissants de pays non membres de l’UE, et le passeport talent en fait partie. Ce permis concerne les catégories suivantes :
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Les diplômés récents
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Les travailleurs hautement qualifiés (titulaires de la carte bleue européenne)
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Les employés en mission avec un contrat de travail français
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Les chercheurs/scientifiques
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Les investisseurs économiques ou financiers
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Les représentants d’entreprise
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Les artistes/interprètes
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Les personnes de renommée internationale ou nationale dans des domaines intellectuels
UN peu ironique cette tendance à faciliter l’obtention du permis de travail pour les étrangers alors que rien ne pourvoit de l’emploi ou de l’espoir chez les chomeurs français